Agencie/Poste de Gaza
Éditeur/Jumana Waffeeq AlRayes
LeFigaro : Le monde entre dans le troisième âge nucléaire
Le journal français LeFigaro a déclaré que la Russie ouvrait la voie à une rhétorique sans restriction sur l’utilisation de la bombe atomique, notant que sa menace d’utiliser des armes nucléaires pour protéger sa guerre contre l’Ukraine avait amené le monde dans le monde. « Le troisième âge nucléaire », qui a suivi l’ère de la confrontation entre l’Union soviétique et les États-Unis, puis la mise en place de mécanismes de régulation après la crise cubaine, dit Louis Gauthier, haut fonctionnaire de la Cour française des comptes.
Dans une analyse d’Isabelle Laser, le document explique que la guerre en Ukraine progresse sous les armes nucléaires, en demandant à l’analyste du ministère des Forces armées Corantin Brustlin : L’utilisation du parapluie nucléaire pour changer le statu quo par la guerre conventionnelle — tout comme le président russe Vladimir Poutine en Crimée et Ukraine orientale — a servi de modèle à d’autres pays, en particulier la Chine?
L’auteur a répondu que de nombreux experts le craignaient, à une époque où « nous assistons au retour des armes nucléaires sur le champ de bataille et au développement d’une stratégie de facto », selon Corantin Brustlin. Selon l’analyse de la directrice de l’analyse stratégique à la Commission de l’énergie atomique, Melanie Rosslett, « les puissances nucléaires antidémocratiques agissent comme des pirates au service de leur agenda »
Après que l’Ukraine ait abandonné ses têtes nucléaires, l’auteur a conclu que l’arme atomique était la meilleure garantie de l’absence d’attaque militaire, notant que l’Irak de Saddam Hussein et Mouammar al-Kadhafi de Libye ont payé le prix devant l’Ukraine lorsqu’elle a abandonné leurs programmes nucléaires.
La guerre en Ukraine a causé de nombreux dommages collatéraux dans la sphère stratégique, selon l’auteur, en permettant à l’Iran de retarder son retour à l’accord de 2015, et en ouvrant l’espace pour la Corée du Nord. Certaines démocraties, comme le Japon, demandent à certaines voix de partager les armes nucléaires américaines avec leurs alliés, et 70 % des Sud-Coréens préfèrent l’option nucléaire.
L’entrée du troisième âge nucléaire — le journal — pose un défi aux démocraties européennes qui ont désarmé depuis la fin de la guerre froide, croyant en la paix éternelle du continent, mais qui sont maintenant réveillées par la guerre en Ukraine, parce que le chantage nucléaire russe a une certaine efficacité, paralysant l’Occident.